As-tu l’amour de la vérité dans ton cœur ?

Publié le par physiquespirituelle

             Le Seigneur m'a mis à cœur de commenter un tout petit passage dans Luc 5, à partir du verset premier : « Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la Parole de Dieu, il vit au bord du lac deux barques, d'où les pécheurs étaient descendus pour laver leurs filets. Il monta dans l'une de ces barques, qui était à Simon(Simon Pierre), et il le pria de s'éloigner un peu de terre. Puis il s'assit, et de la barque il enseignait la foule. Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons et leur filet se rompait. Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l'autre barque de venir les aider. Ils vinrent, et ils remplirent les deux barques, au point qu'elles enfonçaient. Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. Car l'épouvante l'avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu'ils avaient faite. » C'était la première fois que cela leur arrivait. Et vous voyez, au lieu de se réjouir de cette pêche miraculeuse, l'épouvante les saisit.

 

            Pourquoi est-ce que l'épouvante a saisi Pierre, ce pêcheur de poissons qui connaissait son métier ? Il ne lui était jamais arrivé de voir une pêche pareille, une pêche qui était faite sur une seule parole, celle de Jésus. Lui, qui était un pêcheur professionnel confirmé, il avait passé toute la nuit à pêcher par ses propres forces sans pêcher un seul poisson ! Cela aussi venait du Seigneur Jésus, cela venait de Dieu. Il y a des moments où on se fatigue à faire des tas de choses et on ne pêche pas un seul poisson, rien qui vient. Ils ont passé toute la nuit. Imaginez ce que devaient penser ce pêcheur et ses amis pêcheurs de poissons professionnels, à attendre toute la nuit des heures et des heures, sur ce lac.

 

            Relisez ceci : « Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. » Imaginez la réaction de Simon. Il avait passé toute la nuit à pêcher et n'avait rien pris. Il devait se dire : "Celui-là, il ne connaît pas trop le métier, il ne sait pas ce qu'on a fait, nous, pendant toute une nuit sans rien prendre." Mais en entendant parler cet homme, son cœur avait dû être touché et il devait sûrement se dire : "Je n'ai jamais entendu quelqu'un parler comme ça". Si une personne quelconque lui avait dit cela, il lui aurait répondu : "Mais toi, tu n'y connais rien. Moi, je suis pêcheur professionnel, j'ai passé la nuit, ce n'est pas le moment, les poissons ne viennent pas, je ne sais pas ce qui se passe mais ça ne sert à rien d'essayer." Mais le fait d'entendre Jésus parler a touché son cœur, et il dit :« ...Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ». Il veut cependant mettre Jésus devant ses responsabilités puis devant la réalité qui était la sienne pour le moment : "Maître, il faut que tu saches une chose : on a passé la nuit et on n'a rien pris et toi, tu viens nous dire de jeter nos filets." Remarquez ce que dit Jésus. Jésus leur dit : "...jetez vos filets (au pluriel) pour pêcher." Non seulement, il leur demande de pêcher mais il leur demande de pêcher en grand : "Jetez tous vos filets." Et lui, regardez ce qu'il répond : « ...nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais sur ta parole, je jetterai (quoi ?) le filet. » Et vous comprenez pourquoi le filet se rompait parce qu'au lieu d'obéir à la parole de Jésus et de répondre par la foi à ce que Jésus avait dit : « ...jetez vos filets. », il dit : "Bon, Seigneur, je vais jeter le filet. Je jetterai celui que j'ai sous la main, là." Manifestement, il ne devait pas être trop dans la foi mais il en avait quand même assez pour jeter un filet.

 Cela s'applique à ta situation en ce moment. Jésus te parle et te dit : "J'ai pour toi des provisions énormes ; j'ai tout acquis par mon sang. J'ai une provision de délivrance de l'alcool, de la drogue, de la cigarette, du péché, de tout, de tout ce que tu peux avoir comme fardeaux sur ta vie. J'ai une provision totale. Jette tes filets."

 

            "Seigneur, cela fait des mois que j'essaie, cela fait des années. Tu sais, je suis sérieux, je connais mon travail de Chrétien, j'ai fait tout ce qu'il fallait. Je n'ai pas pris grand-chose. A vrai dire, Seigneur, je n'ai rien pris du tout. J'ai travaillé dans la nuit, j'ai essayé, je n'ai rien pris du tout, néanmoins sur ta parole, Seigneur, je vais encore tenter le coup, je vais jeter mon filet." Vous voyez que Jésus connaissait très bien le cœur de Pierre. Il savait très bien quel était son état de foi et son état d'incrédulité partielle ou totale, mais il voyait que cet homme avait un cœur honnête et bon, un cœur bien disposé. Il avait entendu la parole de Jésus, il ne connaissait pas grand-chose de ce Seigneur et Maître. Est-ce qu'il savait qu'il était le Christ ? Sûrement pas ! Il savait qu'il avait là, devant lui, un homme, un homme assez extraordinaire ; il n'en avait jamais rencontré un comme ça et pour cause ! Quand on n'a pas rencontré Jésus, on n'a pas rencontré encore le seul qui vaille la peine d'être rencontré : le Seigneur Jésus. Et quand on l'a rencontré, on dit : "Je n'en avais jamais connu un comme lui, j'ai rencontré celui qui est le seul vrai, le seul véritable, le Seigneur."

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